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Benny Goodman, the King of Swing
Dernière mise à jour : 31 déc. 2019

En adaptant "Sing, Sing, Sing" sur une version de 13 minutes avec son orchestre renforcé par la présence de Count Basie et de musiciens de Duke Ellington durant un concert enregistré, il sera surnommé "The King of Swing".

Benny Goodman (1909 – 1986), fils d’immigrés russe, apprendra la clarinette à 11 ans et sera professionnel à 14 ans.
En 1934 (25 ans), il crée son Big Band qui deviendra le plus populaire de l’ère du Swing, et sera l’un des premiers musiciens blancs à embaucher des musiciens noirs en période de ségrégation raciale. Il découvrira Peggy Lee qui sera, durant un temps, la chanteuse de son orchestre.
En 1938, il rencontre le succès en jouant au «Concert de Jazz Exceptionnel du Carnegie Hall », interprétant notamment « I’ve got the rythm » et « Sing, Sing, Sing », une nouvelle version de 13 minutes, avec la participation de Count Basie et de certains des musiciens de Duke Ellington… Il sera alors surnommé « the King of Swing ».

Durant les années 1960, Benny Goodman est élevé au titre d'ambassadeur du jazz. Il tournera hors des Etats Unis pour l'US State Cultural Departement Exchange Program, en Asie, en Amérique du Sud et sera le premier musicien de jazz américain à se produire en URSS.
Aussi discret que virtuose, il sera honoré post mortem du Grammy Lifetime Achievement Award (Grammy du couronnement d'une carrière)
Quelqu'une de ses interprétations :
Sing, sing, sing (Version du Carnegir Hall de 1938) : https://www.youtube.com/watch?v=0NigiwMtWE0
I’ve got the rythm (Version du Carnegir Hall de 1938) : https://www.youtube.com/watch?v=tE4ACIZSIFI
St Louis Blues : https://www.youtube.com/watch?v=45Kx4KzfMn0
All the cats join in : https://www.youtube.com/watch?v=08yAh8X1-XA&list=PLu6EnGLEYDtjuIgsUGYG_R0BR1IIGZb0M