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Chicago Blues
Dernière mise à jour : 11 nov. 2020

Elwood : « Nous sommes à 106 miles de Chicago, nous avons le plein d'essence, la moitié d'un paquet de cigarettes, il fait noir, et nous portons des lunettes noires. »
Jack : « En route ! »
Et quelque 103 voitures de police détruites durant leur poursuite … (extrait 1 – extrait 2) / Film « The Blues Brothers »
Le Chicago Blues est né de l’exode vers les villes industrielles, conséquence de la Grande Dépression de 1930, des ouvriers noirs et pauvres du Sud de l’Amérique. Contrairement au « Delta Blues » (car né dans le Delta du Mississipi) qui n’utilisait principalement la guitare acoustique et l’harmonica, le « Chicago Blues » est né par la formation d’orchestre beaucoup plus important. La vrai scission est en faite avec l’arrivée des instruments électriques, tel que la guitare et l’orgue que le Chicago Blues adopta, mais que le Delta Blues refusa parce que le son produit n’était plus authentique, mais fabriqué électroniquement. Très tardivement, ils accepteront l’électrique en gardant le rythme Blues initial.
Plus tard, le « Chicago Blues » utilisera les mêmes arguments contre les musiques techno…

Elwood : "Vous pouvez partir si vous le souhaitez. Mais souvenez-vous de ceci: abandonner maintenant la musique, et de vos compétences, de vos vocations, vous ne laisserez à la prochaine génération que des techno-grooves recyclés, à l’échantillonnage numérique, aux rythmes de synthétique, au pseudo-chansons de gangsta-rap chargé de violence, d’acide pop et de larsen, saccharine, boue sans âme, partez maintenant et vous vous séparez à jamais du legs vital américain de Robert Johnson, Muddy Waters, Willie Dixon, Jimmy Reed, Memphis Slim, Blind Boy Fuller, Louie Jordon, Little Walter, Big Walter, Sonnyboy Williamson I et II, Otis Redding, Jackie Wilson, Elvis Presley, Lieber et Stoller et Robert K. Weiss ".
Matt Murphy : "c’est qui, Robert K. Weiss?" / Blues Brothers 2000
En adoptant l’électrique ainsi qu’une nouvelle structure orchestrale, le Chicago Blues adopte de nouveaux rythmes et posa les bases de ce qui devait devenir « le Rock » (lien : Jailhouse Rock . Blues Bothers). De nombreux artistes américains ont dit avoir été fortement influencés par le Chicago Blues, d’Elvis Presley au Rolling Stone.
Une caractéristique de ce mouvement est le Jam, qui consistait à mélanger des orchestres (lien : New Orleans, Blues Brothers)

Liens Chicago Blues :
Buddy Guy, Eric Clapton, Johnny Winter, Robert Cray, Hubert Sumlin... – Sweet home Chicago (lien)
Blues Brothers – Everybody Needs Somebody to Love (lien)
Muddy Waters - Got My Mojo Workin' (lien)
Liens Delta Blues :
John Lee Hooker – Boom Boom (lien)
Screamin Jay Hawkins - I put a spell on you (lien)
Sonny Boy Williamson - Keep it to Yourself (lien)